L'expérience SAP CCoE

Des notes d'épisodes

Si un client SAP existant croit aux promesses de Rise with SAP, il n'aura plus besoin à l'avenir ni de CCC ni de CCoE : mais il s'agit là d'une stratégie marketing et d'une promesse vide de sens de la part de SAP. De nombreux clients SAP existants et partenaires de la communauté SAP ont rapporté ces derniers mois que c'est tout le contraire qui se produit : ceux qui ont conclu un contrat Rise with SAP ont généralement dû agrandir leur équipe SAP Basis (Customer Center of Expertise) ou confier d'autres tâches à des prestataires de services. Rise demande vraiment beaucoup de travail !

L'idée de SAP concernant le CCoE est ainsi devenue un terrain d'expérimentation pour le support SAP Basis. Pourquoi ? Avec un système SAP ERP dans le cloud, aucun des problèmes rencontrés avec l'ancien système ERP/ECC 6.0 n'est résolu. Les copies de système, la gestion des autorisations, l'administration des utilisateurs, la surveillance et l'automatisation, les lots et les mises à jour de programmes, etc. sont toujours à l'ordre du jour de notre propre équipe informatique. Certaines tâches peuvent être déléguées à SAP via un système de tickets Rise, mais SAP n'agit pas de manière proactive dans le cadre d'un contrat Rise : pour chaque tâche, le client SAP existant doit créer un ticket. Le savoir-faire S/4, l'administration informatique et l'architecture d'entreprise restent donc sous la responsabilité d'un CCoE.

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00:00:01: Le E-III discours, un podcast consacré aux thèmes essentiels de la communauté SAP.

00:00:07: Un dialogue entre les deux avatars IA de la rédaction francophone d'E-III.

00:00:11: Ce podcast E-III est un résumé et un complément à l'article de couverture E-III de décembre, j'envié, j'envié, j'envié,

00:00:20: j'envié,

00:00:20: j'envié, j'envié, j'envié, j'envié, j'envié, j'envié, j'envié, j'envié, j'envié, j'envié, j'envié, j'envié, j'envié, j'envié, j'envié, j'envié, j'envié, j'envié, j'envié, j'envié, j'envié.

00:00:29: Mais passons maintenant à l'expérience CCOE.

00:00:33: Bienvenue dans cette nouvelle analyse.

00:00:35: Aujourd'hui, on va s'attaquer à un acronyme que toute la communauté SAP connaît bien, mais dont le rôle est en pleine explosion.

00:00:44: Je parle du CCOE, le Centre de compétences clients.

00:00:48: Les sources qu'on a pu éplucher, qui viennent surtout du magazine E-III, sont une année en me là-dessus.

00:00:53: Le CCOE, ce n'est plus du tout le service support un peu caché au fond du couloir.

00:00:57: Ah non.

00:00:58: C'est le moins qu'on puisse dire.

00:01:00: En fait, on est face à une sorte de tempête parfaite.

00:01:03: C'est-à-dire ?

00:01:04: Vous avez la migration un peu forcée vers Escatorana, la grosse poussée vers le cloud avec des offres comme Rise ou EDSAP, l'automatisation qui arrive de partout.

00:01:13: D'accord.

00:01:14: Du coup, le CCOE se retrouve propulsé directement au poste de pilotage.

00:01:18: Sa mission, ce n'est plus juste de maintenir les systèmes en vie ?

00:01:22: Non.

00:01:22: Non, c'est de guider toute la transformation de l'entreprise.

00:01:25: Voir

00:01:25: dans sa boîte à outils pour ne pas cracher l'avion.

00:01:29: C'est une bonne image.

00:01:31: On va donc parler d'automatisation, de la supervision de ces nouveaux environnements hybrides qui, je pense, donnent des mots de tête à pas mal de monde.

00:01:37: Ah, ça c'est sûr.

00:01:39: On va parler du labyrinthe des licences SAP, un sujet toujours un peu sensible.

00:01:43: Toujours.

00:01:44: Et bien sûr de sécurité.

00:01:45: Et puis on regardera un peu vers l'avenir avec des plateformes comme la BTP ou la business data cloud.

00:01:49: En bref, on va voir comment le CCEO est passé en fait d'un statut de mécanicien à celui d'architecte stratégique, avec bien sûr toutes les responsabilités que ça implique.

00:01:59: C'est un bon résumé.

00:02:00: Alors, pour commencer, le concept de CCEO en soi n'est pas nouveau.

00:02:04: Les sources ne le rappellent, on en parle depuis des années.

00:02:07: Oui,

00:02:07: oui.

00:02:08: Alors, pourquoi cette urgence vue ?

00:02:10: Pourquoi est-ce que tout le monde en parle maintenant?

00:02:12: ?

00:02:12: Parce

00:02:12: qu'il y a le feu.

00:02:13: C'est aussi simple que ça.

00:02:15: La pression, elle vient d'une échéance que plus personne ne peut ignorer.

00:02:19: Exactement, l'affin de la maintenance standard pour la business suite-sette.

00:02:25: Pour des milliers d'entreprises, ce n'est plus une date lointaine sur un calendrier.

00:02:29: C'est demain.

00:02:30: Le compte arbourg est lancé.

00:02:31: Il est lancé.

00:02:32: Et il n'y a plus le temps de tergiverser.

00:02:35: Donc pour beaucoup, c'est plus une marche forcée qu'un véritable choix stratégique.

00:02:40: Mais les sources insistent bien sur le fait que ce n'est pas qu'une simple mise à niveau technique.

00:02:44: Exactement.

00:02:45: Et c'est là que tout bascule.

00:02:46: Prenez une offre comme Rise with SAP.

00:02:49: SAP ne la vendent pas comme une migration technique.

00:02:52: L'argumentaire, c'est Business Transformation as a Service.

00:02:55: C'est un changement total de philosophie.

00:02:58: D'accord.

00:02:59: Le CCE ne peut plus se contenter de vérifier que les serveurs tournent.

00:03:02: Il doit devenir l'orchestrateur de la refonte des processus métier de toute l'entreprise.

00:03:07: Ok, le mot orchestrateur est intéressant, mais ça veut dire quoi ?

00:03:11: Concrètement, au quotidien.

00:03:13: Et il ne se met pas à diriger des violents ?

00:03:14: Nous, non bien sûr, mais il doit faire jouer ensemble des instruments très très différents.

00:03:19: D'un côté, vous avez les vieux systèmes sur-site, l'on-premise, avec des décennies de données critiques.

00:03:24: Le legacy ?

00:03:25: Le legacy, voilà.

00:03:26: Et de l'autre, une multitude de services dans le cloud.

00:03:30: L'orchestrateur, c'est celui qui s'assure que tout ce paysage, qui est hybride, qui est fragmenté, fonctionne sans accros.

00:03:36: Donc les données circulent bien ?

00:03:37: que les données circulent et surtout que l'entreprise adapte ces méthodes de travail pour vraiment tirer parti de ces nouvelles technologies.

00:03:45: C'est un rôle à la fois de plombier de l'extrême et de visionnaire.

00:03:51: Ce grand écart doit être incroyablement complexe à gérer.

00:03:55: Si on plonge un peu dans la salle des machines, ce qu'on appelle la sable basis, j'imagine que les défis sont immenses.

00:04:01: Immenses, c'est le mot.

00:04:03: Il y a deux mots clés qui reviennent absolument partout dans les articles.

00:04:06: Automatisation, et supervision.

00:04:08: D'accord.

00:04:09: L'automatisation aujourd'hui ce n'est plus un luxe, c'est une question de survie.

00:04:13: Les équipes sont sous pression et chaque tâche manuelle, chaque tâche répétitive est une source potentielle d'erreurs humaines.

00:04:19: Bien

00:04:19: sûr.

00:04:20: Les sources citent par exemple des outils comme RAIDA-Tensible pour automatiser toute l'infrastructure sous-jacente pour avoir une base saine, une base cohérente.

00:04:28: D'accord, ça c'est pour les fondations et pour les tâches qui sont vraiment spécifiques à SAP.

00:04:33: Là on entre dans des solutions très spécialisées.

00:04:36: Les articles mentionnent par exemple une société, Empirius, qui s'attaque à des tâches très précises, mais qui sont ultra-critiques.

00:04:43: Comme par exemple,

00:04:44: l'automatisation complète des copies de systèmes, une opération qui est normalement très lourde et risquée, avec le routier

00:04:50: Blue Copy.

00:04:51: Ou alors l'application des patchs de sécurité, les contrôles de conformité.

00:04:55: Des choses qui fait à la main prennent un temps fou.

00:04:57: Exactement.

00:04:58: Ça mobilise des experts pendant des jours et la moindre erreur peut être catastrophique.

00:05:02: Automatisé, je comprends bien l'intérêt.

00:05:05: Mais comment on supervise cet ensemble qui est de plus en plus complexe ?

00:05:08: Est-ce que les outils qu'on connaît tous, je pense au SAP Solution Manager, sont encore capables de suivre la cadence ?

00:05:15: Et voilà.

00:05:15: Vous posez la question qui fâche.

00:05:18: Les sources sont assez claires là-dessus.

00:05:20: On est en train de passer de la supervision à un concept beaucoup plus large, l'observabilité.

00:05:26: Et ça coince.

00:05:27: Et là, ça coince.

00:05:28: Quelle est la différence ?

00:05:29: Est-ce que c'est juste un nouveau mot à la mode, un buzzword ?

00:05:32: Non, non, c'est un vrai changement de perspective.

00:05:35: Une des sources utilise une analogie que je trouve parfaite.

00:05:39: La supervision, c'est le voyant pression d'huile sur le tableau de bord de votre voiture.

00:05:43: D'accord, il s'allume, on sait qu'il y a un problème.

00:05:45: Voilà.

00:05:46: Vous savez qu'il y a un problème, mais vous ne savez ni où, ni pourquoi.

00:05:50: L'observabilité, c'est avoir tous les capteurs qui vous disent en temps réel, la fuite vient de se joindre précis, vous perdez zéro un litre par minute, et dans dix kilomètres, le moteur se rend dommagé.

00:06:01: Ah oui, c'est limpide.

00:06:02: On passe d'une simple alerte à un diagnostic complet.

00:06:05: Et les outils SAP actuelles n'y arrivent pas.

00:06:07: C'est la critique principale qui ressort.

00:06:10: Un article pointe du doigt que SAP Cloud ILM, qui est quand même le successeur désigné de solution manager, et bien il ne répond pas encore à toutes les exigences des grandes entreprises.

00:06:21: Et comme la maintenance de solution manager se termine bientôt, il y a un vrai risque de se retrouver dans un trou noir.

00:06:26: Un vide.

00:06:27: Un vide.

00:06:27: Le problème de fond, c'est le manque de ce que les experts appellent la télémétrie et les tableaux de bord partagés.

00:06:33: Dans un monde hybride, les équipes doivent se connecter à dix consoles différentes pour comprendre ce qui se passe.

00:06:37: C'est un cauchemar pour le diagnostic ?

00:06:39: C'est un cauchemar pour diagnostiquer un problème rapidement.

00:06:42: Donc on a des environnements plus complexes, plus chers à superviser.

00:06:46: Ça m'amène tout naturellement à une autre question qui fait souvent grincer des dents.

00:06:50: Les licences.

00:06:52: J'imagine que cette complexité se répercute aussi sur la facture.

00:06:56: C'est un véritable champ de mine.

00:06:58: Et le chaiseau est en première ligne.

00:07:00: Sa mission, c'est d'éviter les dépenses inutiles.

00:07:03: Et pire encore, le risque de non conformité qui peut coûter des millions.

00:07:07: Et les problèmes classiques sont toujours là, j'imagine.

00:07:09: Toujours.

00:07:10: Les comptes utilisateurs font homme de personnes qui ont quitté l'entreprise mais pour qui ont paie encore une licence.

00:07:16: Ou alors la mauvaise classification des types d'utilisateurs.

00:07:20: Ça, ça n'a pas changé.

00:07:21: Mais SAP propose des outils pour aider, non ?

00:07:23: Je pense par exemple à la plateforme SAP Formi.

00:07:26: Oui,

00:07:26: et c'est là qu'une des sources utilise une analogie que j'adore.

00:07:29: Je vous écoute.

00:07:30: Ce fier uniquement aux outils des SAP, c'est comme regarder la pointe émergée de l'iceberg.

00:07:35: Il ne vous montre que dix pour cent de la réalité.

00:07:37: C'est une image forte.

00:07:39: Et l'auteur va même plus loin.

00:07:40: Il dit que c'est comme donner tout vos relevés bancaires à l'avocat de votre ex conjoint lors d'un divorce.

00:07:46: Ah oui, c'est brutal, mais c'est clair.

00:07:49: Le message est clair, oui.

00:07:51: Le CCOE doit avoir ses propres outils d'analyse, des outils indépendants, pour savoir exactement de quoi il parle face à l'éditeur.

00:07:58: Au-delà de ces problèmes connus, est-ce qu'il y a de nouveaux risques qui apparaissent avec les nouveaux types de contraffies?

00:08:02: ?

00:08:03: Absolument.

00:08:04: Et il y a un changement qui est une véritable bombe à retardement.

00:08:07: On est en train de glisser d'un modèle de tarification qui était basé sur l'utilisation réelle, à un modèle qui est basé sur les autorisations attribuées.

00:08:13: Attendez, il faut que vous m'expliquiez ça.

00:08:15: Quelle est la différence, concrètement ?

00:08:17: La différence est colossale et potentiellement ruineuse.

00:08:21: Avant, pour simplifier, on payait pour ce qu'un utilisateur faisait réellement dans le système.

00:08:26: D'accord, l'usage.

00:08:27: L'usage.

00:08:28: Maintenant, on paye pour tout ce qu'il pourrait faire avec les autorisations qu'on lui a données, même s'il ne les utilise jamais.

00:08:34: Quoi ?

00:08:35: Donc si un commercial a par erreur une autorisation pour accéder à des fonctions financières qu'il n'utilise jamais, l'entreprise paye quand même le prix fort pour cette autorisation-là ?

00:08:44: C'est exactement ça !

00:08:46: Vous imaginez le risque financier si la gestion des milliers de rôles et d'autorisation n'est pas d'une précision chirurgicale ?

00:08:51: C'est énorme !

00:08:52: C'est énorme !

00:08:53: Ajoutez à ça la complexité de convertir les anciennes licences vers le modèle d'abonnement de RiseWizSCP.

00:09:00: Si le CCE n'est pas extrêmement vigilant, il peut enfermer son entreprise dans une dépendance économique très, très forte.

00:09:07: Et une autorisation mal gérée, ce n'est pas seulement un risque financier.

00:09:11: C'est aussi une faille de sécurité béante, non, Paul ?

00:09:14: Vous mettez le doigt dessus.

00:09:15: La transition est parfaite.

00:09:17: La sécurité, c'est l'autre mandat majeur du CCE.

00:09:20: Et le défi est double, j'imagine.

00:09:22: Il est double.

00:09:23: Il faut continuer de protéger les forteresses on-premise, tout en sécurisant les nouveaux espaces ouverts dans le cloud.

00:09:29: La surface d'attaque a littéralement explosé.

00:09:31: On a parlé des paysages hybrides, mais il y a d'autres facteurs.

00:09:34: Oui, il y a un autre facteur.

00:09:36: C'est la connexion de plus en plus fréquentes des systèmes industriels, ce qu'on appelle l'OT, et de l'internet des objets liés aux systèmes SAP.

00:09:43: C'est-à-dire ?

00:09:45: Chaque capteur, chaque machine dans une usine devient une porte d'entrée potentielle vers le cœur de l'entreprise.

00:09:53: C'est assez effrayant comme perspective.

00:09:55: Concrètement, sur quoi le CCOI doit-il concentrer ses efforts pour ne pas être dépassé ?

00:10:01: D'abord, sur la gestion des vulnérabilités.

00:10:03: Il y a une étude citée dans les sources qui est assez alarmante.

00:10:07: Elle montre que même sur des systèmes SAP considérés comme bien entretenus, le score de vulnérabilité CVSS moyen est de six point zéro au départ.

00:10:16: Six point zéro c'est significatif.

00:10:18: C'est très significatif, ça veut dire qu'il y a des portes ouvertes un peu partout.

00:10:21: Ce qui m'amène logiquement à l'importance de fermer ses portes, le fameux patch management.

00:10:25: C'est

00:10:26: la base de la base.

00:10:27: Une gestion rigoureuse, rapide, décorrectif et non négociable.

00:10:31: Et le dernier point qui est crucial, c'est le contrôle de la donnée elle-même.

00:10:34: C'est-à-dire

00:10:35: ?

00:10:35: Le sécoé doit maîtriser qui télécharge quoi, depuis SAP.

00:10:40: Les articles parlent de technologie avancée comme le masquage de données basé sur les attributs.

00:10:44: Expliquez-nous.

00:10:46: L'idée, c'est de pouvoir donner accès à un écran à un employé, mais de masquer automatiquement les colonnes qui contiennent des données sensibles, comme un salaire ou un numéro de téléphone, en fonction de son rôle.

00:10:56: On protège la donnée, même vis-à-vis des utilisateurs légitimes.

00:10:59: On voit bien que le sécoé est sur tous les fronts, a éteint des incendies, a colmaté des brèches.

00:11:04: Mais il doit aussi préparer l'avenir.

00:11:06: Quelles sont les grandes plateformes que le sécoé doit absolument maîtriser pour demain ?

00:11:10: Il y en a une qui est au centre de tout.

00:11:12: C'est la pièce maîtresse de la stratégie des SAP.

00:11:14: C'est la SAP Business Technology Platform, la BTP.

00:11:19: La BTP ?

00:11:20: Voilà.

00:11:20: C'est la grande boîte à outils pour innover, pour développer des extensions, pour intégrer des applications tiers.

00:11:27: C'est le pont qui connecte le monde SAP et le monde non SAP dans ces fameux scénarios hybrides.

00:11:32: Donc le CCOE ne peut plus l'ignorer.

00:11:34: Il ne peut plus l'ignorer.

00:11:35: Il doit en devenir l'expert interne.

00:11:37: D'accord.

00:11:38: Donc la BTP, c'est la boîte à outils pour construire.

00:11:41: Mais pour construire, il faut des matériaux, donc des données.

00:11:43: Qu'est-ce qui se passe de ce côté-là ?

00:11:45: Et c'est là que ça devient fascinant.

00:11:47: Il faut regarder de très près la SAP Business Data Cloud ou BDC.

00:11:52: Pendant des années, on a vu les données SAP comme étant dans une forteresse.

00:11:56: Avec la BDC et surtout avec les partenariats stratégiques avec des géants comme Databricks et Snowflake, SAP est en train de dire, il faut ouvrir les portes.

00:12:04: Et qu'est-ce que ça change pour le CCOA ?

00:12:06: Ce n'est plus seulement gérer une base de données alors ?

00:12:08: Non,

00:12:09: ce n'est plus du tout ça.

00:12:11: C'est devenir un agent de liaison pour tout l'écosystème data de l'entreprise.

00:12:16: Sa mission, c'est de permettre ce que la technologie appelle le zéro copie data access.

00:12:21: L'accès aux données sans les dupliquer.

00:12:23: Exactement.

00:12:24: En clair, il doit permettre aux équipes qui font de la data science ou de l'IA d'accéder aux données SAP en temps réel, de manière sécurisée, sans avoir à créer des copies qui sont coûteuses et qui sont, de toute façon, toujours obsolètes.

00:12:37: C'est un changement de mentalité qui est énorme.

00:12:39: Énorme.

00:12:40: On parle de transformation, de nouvelles plateformes, de nouveaux outils.

00:12:44: Mais avant de se lancer d'être baissé dans la technologie, est-ce qu'il ne faut pas d'abord comprendre comment l'entreprise fonctionne réellement ?

00:12:50: C'est la question la plus intelligente qu'on puisse se poser.

00:12:54: Et la réponse de SAP à cette question, elle s'appelle SAP Signiavio.

00:12:58: D'accord.

00:12:58: Les sources le positionnent comme l'outil indispensable pour la refonte des processus métier, surtout dans un project Rise.

00:13:06: Et quel est le rôle du CCOA ici ?

00:13:08: Son rôle, c'est d'utiliser Cygnavio pour faire une sorte de scanner des processus de l'entreprise.

00:13:14: L'outil analyse comment les choses se passent réellement dans les systèmes, pas comment on pense qu'elles se passent.

00:13:19: Il identifie les blocages.

00:13:21: Il identifie les blocages, les lenteurs, les étapes inutiles.

00:13:24: Et c'est seulement après avoir cette cartographie précise, ce plan de l'existent, qu'on peut commencer à reconstruire de manière intelligente.

00:13:31: Quand on met tout ça à bout à bout, c'est clair que l'image du CCO est, comme simple équipe de support technique, à complètement voler en éclat.

00:13:39: C'est une véritable mutation.

00:13:41: Le CCO est passé d'administrateurs de systèmes à orchestrateurs stratégiques.

00:13:46: Il est au carrefour de la technologie, de la sécurité, des coûts et de l'innovation.

00:13:50: C'est un traducteur en quelque sorte

00:13:53: ?

00:13:53: C'est le traducteur indispensable entre le langage du business et la complexité de la technologie SAP.

00:13:59: Et soyons clairs, sans un CCEOE qui est fort, qui est compétent et qui est écouté par la direction, un projet de transformation escatrana ou rise a de très gros risques déchoués.

00:14:11: Ce qui me frappe en vous écoutant, c'est le dilemme qui est presque impossible auquel le CCEOE est confronté.

00:14:16: D'un côté, son travail, c'est de s'assurer que l'existent qui est souvent une prémise tourne comme une horloge.

00:14:22: Et de l'autre, les sources nous disent que SAP réserve ses innovations les plus excitantes, comme l'IA, à ses offres cloud.

00:14:29: C'est exact.

00:14:30: On demande donc au CCE d'être à la fois le gardien du temple et celui qui doit pousser tout le monde à le reconstruire ailleurs.

00:14:38: N'est-ce pas là un conflit d'intérêt permanent ?

00:14:41: Sa mission est-elle de maintenir ou de disrupter ?

00:14:44: C'est une question stratégique qui doit donner des sueurs froides à pas mal de monde en ce moment.

00:14:49: Merci de votre intérêt.

00:14:51: C était le podcast E-III consacré à l'article de couverture E-III de décembre, l'expérience CCO, le Customer Center of Expertise, en pleine mutation vers un centre stratégique.

00:15:05: Et encore deux annonces d'événement.

00:15:08: Les vingt-deux et vingt-trois avril, twenty-six, le Steampunk et le BTP Summit de la communauté SAP auront lieu à Heidelberg, en Allemagne, et les dix et onze juin, twenty-six, le Compéten Center Summit de la communauté SAP se tiendra à Salzburg, avec pour thème principale l'étage du Customer Center of Expertise.

00:15:27: Abordez dans ce podcast E-III.

00:15:29: Merci et à bientôt pour le prochain E-III Discure.

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